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Présentation du projet

Chiffres du projet

AEP : minimum 18 769 MWh/an

Ménages : 5.362

Masse de CO2 évité (*) : 8.577 tonnes/an

Implantation

Aspiravi envisage de construire deux éoliennes sur les territoires des communes de Hannut et Geer, entre les villages de Cras-Avernas, Trognée, Crenwick et Boëlhe. Les éoliennes dont question auront une hauteur maximale de 180 mètres et présenteront une puissance électrique comprise entre 3,4 MW et 3,6 MW. Le choix du site est judicieux notamment au regard du potentiel venteux estimé dans l’étude de vent réalisée dans le cadre du projet. De plus, le projet respecte les critères fondamentaux du Cadre de référence tels que le regroupement des infrastructures (avec l’autoroute E40 et la ligne TGV) et le regroupement des unités de production (avec les éoliennes existantes à proximité directe).
Le projet a également été conçu de manière à respecter les distances recommandées par le Cadre de référence par rapport aux zones d’habitat et aux habitations isolées.

Le projet respecte également les lignes de force locales du paysage en venant s’implanter parallèlement à l’autoroute E40 au niveau de son passage à hauteur du site éolien, ainsi qu’à l’alignement formé par les 4 éoliennes existantes du parc de Greensky E40.

Trois modèles ont été pris en considération dans les études réalisées, permettant d’exploiter au mieux la zone, en tenant compte des contraintes locales :

Vestas V126 Nordex N131 Siemens-Gamesa SG132
Tour 117 m 114 m 114m
Rotor 126 m 131 m 132m
Hauteur totale 180 m 179.5 m 180m

L’environnement sonore

En ce qui concerne le bruit généré par les éoliennes durant l’exploitant du parc, des modélisations acoustiques sur les 3 modèles d’éoliennes envisagés dans ce projet ont été réalisées afin de garantir le respect des valeurs limites prévues par la Région wallonne, en journée, durant la période de transition et pendant la nuit.
Ces modélisations indiquent qu’un bridage est à mettre en place pour l’éolienne 2. Le bridage acoustique d’une éolienne consiste à diminuer la vitesse de rotation de ses pales en les faisant pivoter de manière à ce qu’elles offrent une plus faible prise au vent. Cela a pour effet de réduire la puissance acoustiques de l’éolienne, ainsi que la puissance électrique.
Dans le cadre de notre projet, un bridage de nuit est nécessaire pour les trois modèles envisagés, et également de jour et en période de transition pour le modèle Siemens-Gamesa SG132.

Avec ce bridage, notre parc éolien respecte les valeurs limites en zone d’habitat et zone d’habitat à caractère rural, à savoir, au maximum, 45 dB(A) durant le jour et 43 dB(A) durant la période de transition mais aussi durant la nuit. En ce qui concerne les zones agricoles, notre projet respecte les maximum 45 dB(A) durant le jour et pendant la période de transition, et de 43dBA durant le nuit.

Les normes de bruit en vigueur sont les suivantes :

La mise en place de ce bridages met en évidence une perte de 1.1% à 4.0% de la production annuelle en fonction du modèle.

Afin que vous puissiez vous faire une idée de la puissance acoustique de notre parc, vous trouverez ci-dessous des cartes reprenant les émissions sonores pendant la nuit du modèle le plus bruyant, à savoir le SG132. La limite la plus contraignante, à savoir 43dB(A) est représentée par la courbe bleue sur la carte.
Il est également important de signaler qu’un suivi post-implantation sera réalisé afin de confirmer le respect des normes en vigueur et éventuellement modifier le programme de bridage si des dépassements sont identifiés.

L’ombre mouvante

Nous respectons la réglementation en terme d’ombre mouvante, à savoir un maximum de 30 heures par an et de 30 minutes par jour. Les éoliennes seront équipées d’un « shadow module » afin de respecter la réglementation en vigueur. Les cartes ci-dessous représentent la situation probable du modèle le plus contraignant (SG132) sur lesquelles sont respectivement représentées la limite de 30 heures par an et 30 minutes par jour.

Précisons également que l’étude d’incidences prévoit la recommandation de mettre à disposition de l’autorité compétente un rapport annuel prouvant le respect des seuils d’exposition des zones sensibles à l’ombre mouvante, par le croisement des périodes effectives d’ensoleillement suffisant mesurées à l’aide des capteurs de rayonnement solaires installés sur les machines, des périodes durant lesquelles les éoliennes sont susceptibles de pouvoir générer de l’ombre sur les zones sensibles et des périodes de fonctionnement des éoliennes.